LA CATASTROPHE DU BARRAGE DE MALPASSET (1959)

En février 2014,  a été éditée une BD, extrêmement bien documentée sur la catastrophe de MALPASSET par CORBEYRAN, le fils de mon amie fréjussienne. CORBEYRAN et mon amie Joëlle ont effectué et transcrit les interviews effectués auprès des survivants et ont collecté les photos nécessaires au dessinateur HORNE pour réaliser cette excellente BD.

Avant la rupture
Avant la rupture
Après la rupture du barrage
Après la rupture du barrage

Données de l’internet :
Le barrage de Malpasset, était situé sur le Reyran, dernier affluent rive gauche de l’Argens, un torrent sec l'été et en crue l'hiver, au lieu-dit « Malpasset »,  à 10 km en amont de Fréjus (Var). Vers la limite sud du massif du Tanneron, le site de l’aménagement du Reyran est un petit horst gneissique que le Reyran franchit par un défilé étroit et sinueux - un ’’Malpasset’’, mauvais passage- qui n'est pas une gorge : la pente de son versant droit (ouest) est d’environ 40° ; celle du versant gauche (est) est d’environ 30°. Le barrage  se rompt le 2 décembre 1959, 5 ans après sa construction et déverse 50 millions de m3 d'eau sur la ville de Fréjus inondant plus de 3000 hectares d’une plaine agricole. D'autant qu'il était impossible de lâcher de l'eau préventivement car la construction de l'autoroute A8 juste en aval du barrage interdisait d'ouvrir les vannes ; à 18 h, les responsables décident quand même de laisser s'écouler un peu d'eau mais il était trop tard, la capacité maximale de l'ouvrage étant atteinte. Sa rupture est la plus grande catastrophe de ce type au XXème siècle en France : 423 morts et disparus ; environ 2,5 km de voies ferrées ont été arrachées et 50 fermes ont été soufflées par la vague ; un millier de moutons ont péri, et 80.000 hectolitres de vin ont été perdus. La vallée du Reyran, appelée « la vallée rose », connue pour sa production de pêches exportées jusqu’à Paris et même en Angleterre, a été complètement ravagée, la terre ayant été raclée jusqu’à la roche.
 La date de la construction du barrage remontait à 1952-1954. Malheureusement, les tests de mise en eau totale du barrage n'avaient pas été effectués. Ils auraient peut-être mis en évidence la fragilité du barrage due à un défaut dans les roches d'appui. En novembre 1959, les pluies ont été très importantes sur la Côte d'Azur, causant déjà de nombreuses inondations sur le Var. Un épisode déverse plus de 200 mm en 24 h, non loin, sur les Alpes-Maritimes, le 20 octobre. Le barrage cède le 2 décembre 1959 à 21 h 13, et une onde de 50 m de haut déferla à 70 km/h dans la plaine côtière de l’Argens et dans les quartiers ouest de Fréjus qu’elle atteignit en moins de vingt minutes, ne laissant aucune possibilité de fuite aux occupants de la zone de près d’un kilomètre de large balayée par 50 millions de mètres cubes d'eau déferlèrent jusqu'à la mer en moins de 25 min.
Au milieu du Ier siècle, les Romains qui savaient que le Reyran au bassin versant très petit et au régime fantasque, n’était pas utilisable pour une adduction permanente et sûre, avaient capté plus au nord les eaux des sources vauclusiennes de la Siagne à Mons et, pour les y amener, construit un aqueduc long de plus de ~40 km (~25 km à vol d’oiseau). Cet aqueduc a été en partie détruit au milieu du XVIe siècle, sans doute lors de l’incursion ravageuse de Charles-Quint en Provence (1536), puis abandonné ; il a été en partie réutilisé à partir de 1894, doublé par une conduite en ciment. La topographie et la géologie du site n’étaient pas favorables à un barrage type voûte qui exige une gorge étroite et une roche très résistante : le premier et seul géologue consulté au seul niveau des études préliminaires, avait conseillé la construction d’un barrage-poids plus en amont ; il ne fut pas écouté et n’a plus été consulté. Après plusieurs années d'enquête, c’est surtout l'emplacement du barrage qui a été mis en cause. En effet, ce genre d'ouvrage doit s'appuyer solidement sur le rocher, ce qui n'était pas le cas à Malpasset. La roche, pourtant de qualité médiocre, avait été jugée suffisamment solide. Mais une série de failles sous le côté gauche du barrage, « ni décelées, ni soupçonnées » pendant les travaux, a fait qu'à cet endroit, la voûte ne reposait pas sur une roche homogène.
Les causes humaines de la catastrophe sont nombreuses : lors de l'étude du projet, le choix du Reyran plutôt que de la Siagne ; un mauvais choix d’implantation et de type de l’ouvrage sur le Reyran ; l’absence d’étude géotechnique ; en rive gauche, épaisseur trop faible et ancrage insuffisant de la voûte ; lors des travaux, absence de contrôle géotechnique du chantier ; après la construction, manque de rigueur dans le contrôle du premier et seul remplissage ; au moment de la crue, ouverture tardive de la vanne de vidange dont le débit était insuffisant pour arrêter la montée incontrôlable du niveau de la retenue.

Rupture du barrage
Rupture du barrage


La rupture du barrage

Ayant habité de longues années dans le Var et la région de Fréjus, j’ai eu la curiosité de regarder l’instant de cette catastrophe en astrologie.

Signalons, pour notre étude que Malpasset a pour coordonnées 43N30/6E45 et Fréjus est peu différent avec 43N26/6E44.


De quelques considérations sur le thème de l’événement. J’ai choisi la domification topocentrique (les cuspides du système topocentrique ne s'éloignent jamais de plus de 1degré des cuspides placidiennes). Ce système topocentrique tient compte de la parallaxe qui ramène la position du centre de la Terre (position géocentrique) à la position occupée par l’individu/lieu sur la sphère terrestre (topocentrique).

L’Ascendant à 8°58 (9ème degré) du signe du LION : Très impétueux et téméraire, toujours en mouvement et très actif. Il y a eu de l’orgueil ; des responsables trop candides. Dans le terme de Vénus et en expression négative : de l’auto- indulgence, de la cupidité, de l’avidité, des exigences affectives.


Uranus/ LION/Maison 1 : Un événement subi, imprévu, concernant le barrage. En signe de FEU, représente un dynamisme à tout casser, de l’élan, une grande énergie, de l’action. Les signes Feu symbolisent la matière s'exprimant sur le plan énergétique (la force de destruction). Uranus FEU s’associe avec la conjonction Soleil-Jupiter en FEU, concernant la conception/création (Maison 5) trop optimiste du barrage, pour produire la catastrophe.
Interception de l’axe 4 Scorpion/10 Taureau : Pas de remise en cause de la réalisation de ce barrage en ce lieu : c’est son talon d’Achille. Pas de contrôle consciemment exercé. De la démesure ; des manques et des excès. Une interception est liée à la latitude terrestre du lieu de naissance de l’événement, elle concerne notre dépendance à la Terre. Failles, fissures. Axe de réalisation ; vie sociale exposée. Nécessité de plus de responsabilités administratives ou publiques et de charge des collectivités. On n'a pas une vue objective de ses capacités ou insuffisances.

 

Le défaut majeur (l’aspect difficile le plus étroit) : Neptune/Maison 4/Scorpion carré AS. Les responsables de la gestion du barrage n’ont pas été très clairs et ont eu du mal à communiquer, à se mettre d’accord. Ils ont été tentés d’entretenir l'illusion d’un barrage résistant alors que les tests de mise en eau totale n'avaient pas été effectués. La confusion règne à cet instant car la construction de l'autoroute A8 interdisait d'ouvrir les vannes. Les grandes eaux neptuniennes en ce lieu dont on n’avait pas assez reconnu les insuffisances ont eu raison du barrage.


Le second défaut, Vénus opposé au MC : les responsables ont été peu disponibles pour leurs activités professionnelles et peu solidaires des collègues. La belle « vallée rose » des fleurs de pêchers va être détruite entièrement ; les sols arasés jusqu’à la roche n’ont pu permettre un replantage.

Catastrophe sur Fréjus
Catastrophe sur Fréjus

Catastrophe sur Fréjus
L’Ascendant à 13°44 (14ème degré) du signe du Lion : Dans le terme de Saturne : on n’est pas maître de la situation.  N’a pas perdu de sa force : toujours très impétueux et téméraire, toujours en mouvement et très actif;  grosses pertes de biens. Dans l’impulsivité, l’ingéniosité (voir témoignages de la BD) ; les fréjussiens étaient très attachés à sauver avant tout leurs familles, ce qui est compréhensible.


A Malpasset comme à Fréjus (distance de 10km) : Uranus est en Maison 1/LION (sous maîtrise du Soleil en SAG/Ms5) : de l’instabilité, trop d’individualisme; des initiatives utopiques, de la nervosité. Esprit d’indépendance, ne demandant pas l’avis des autres. FEU dominant : passion et violence.


Un manque d’AIR diminue les capacités de raisonnement et de communication ; crée des difficultés pour clarifier la pensée, procure de l’isolement, difficulté à communiquer en souplesse.
Le Soleil SAG/Ms 5 : Tendance à ne pas se donner de limite. Grande liberté d'idées et de mouvement. Energie dépensée en aventures et entreprises diverses. Egocentrique dans l’expression de ses pouvoirs et capacités.


Interception de l’axe 3 BAL/9 BEL : des difficultés insurmontables qui conduisent à la séparation des familles. Difficultés de communiquer avec son entourage. Mettre en pratique les premières règles de la vie en société. Apprentissage du civisme, de la nécessité du partage. Sens civique et cabinets d’expertises.

 

Le défaut majeur sur Fréjus est Mercure carré Uranus : l'intelligence ressent ce qu’il faudrait faire rapidement (quitter la zone) mais ne peut l’appliquer d'une façon continue (rassemblement de la famille).


L’atout majeur à Malpasset comme à Fréjus a été le trigone Saturne-Pluton : des actions ayant le sens du possible et ne s'égarant pas dans la fantaisie et l'à peu près. Les témoignages présentés dans la BD en sont une bonne illustration.

Déclinaisons
Déclinaisons

Parlons de déclinaisons. La déclinaison est la « hauteur » d’une planète par rapport au N/S  de l’équateur céleste. C’est une coordonnée équatoriale. Elle apporte un plus à l’interprétation des coordonnées écliptiques que sont la longitude et la latitude écliptiques.


Sur l’échelle des déclinaisons (ZODIAC) : plusieurs planètes sont sensibles car au-dessus de 20° de déclinaison. Notons l’importance de Saturne (-22°43’) car il est à son saturnistice (Saturne n’est jamais Hors-Limite de déclinaisons et sa déclinaison la plus élevée est appelée Saturnistice). La déclinaison de Saturne est plus élevée en déclinaison que le Soleil (-21° 56) et le domine, d’autant plus que Saturne habite et maîtrise le Capricorne. Et Jupiter (-21°45) très près du // de déclinaison au Soleil proche du solstice d’hiver, amplifie en excès la réalisation solaire. Quant à Mars (-20°04) proche du contre-parallèle à Pluton (+20°36), l’ensemble est indicateur de catastrophe saturnienne (le barrage).

Déclinaisons progressées
Déclinaisons progressées

Dans ce graphique des déclinaisons progressées, on remarque qu’en 1959 Saturne est à son Saturnistice et que Jupiter est proche en déclinaison progressée. Mais ce qui est le plus flagrant, c’est qu’à la fin de la construction en 1953-1954, nous avons plusieurs parallèles de déclinaisons,  Pluton, Uranus, Jupiter, HL ou voisinant l’Hors-Limite. Ce qui ne pouvait conduire qu’à une catastrophe quand Saturne atteindre son saturnistice.

Les 4 sphères
Les 4 sphères

Considérons 3 des 4 sphères du ZODIAC/Claire Henrion :
Sphères géo-équatoriale et géo-écliptique: les influences gravitationnelles (IG) sont élevées pour la Lune (104) et pour Uranus (105). La Lune ne se trouvant pas en Maison angulaire, la fonction (émotionnel) peine à recevoir une telle charge, mais peut se manifester dans ses excès (hyperémotivité). Uranus se trouvant en Maison angulaire, le courant passe, la fonction se manifeste comme dominante. L’excès émotionnel et de besoin de sécurité matérielle, les réactions instinctives, la soudaineté de l’événement, étaient présents au moment de la catastrophe.


Sphère locale : pas de planète à l’Est tournée vers le futur. Et la planète la plus proche du point Ouest, tournée vers le passé, est Saturne, qui à son saturnistice est intervenue dans les causes de cette catastrophe (structure du barrage et responsabilités).

Astrolocalisation
Astrolocalisation

Thème d’astrolocalisation (logiciel d’Astrolocalisation/Solar Fire)
Je considère d’abord les lignes planétaires sur la zone.


Nous voyons Vénus/FC, renforcée par la route proche de Vénus : un endroit favorable pour vivre dans l'harmonie, la beauté et la productivité de la vallée rose ; on est bien chez soi, avec sa famille, dans son pays. Mais Vénus est également lié à l’argent, au profit, ce qui a joué dans la construction de ce barrage, afin de contenter divers lobbies.


Egalement Neptune carré Descendant, renforcé par la route proche de Neptune : les habitants ont trouvé des difficultés à vivre ici, à voir la réalité de cette construction et ses dangers. La communication fut floue, n'apportant pas ce qu'on en attendait, concernant la conception et l’utilisation du barrage. Ils ont eu beaucoup d’inspiration mais aussi de désillusions/déceptions. Mais cette route fut bonne pour aider les autres dans la catastrophe (voir témoignages de la BD).


Considérons les parans (croisements planétaires) sur cette latitude (Fréjus à 43N26).
A 43N10, nous avons le paran Mercure/MC * Pluton/DS : des difficultés de communication et des non-dits.
A 42N55, paran Soleil/FC * Uranus/AS : l’imprévu physique sur la zone.
A 44N01, paran Saturne/DS * Pluton/FC : signe de catastrophe et destruction.
A 44N02, paran Soleil/AS * NN/MC : fatalité, destinée de ce barrage

CONCLUSION :
L’étude astrale de la catastrophe indique bien son caractère imprévu et pourtant prévisible dès la construction du barrage. Elle montre combien la responsabilité et l’honnêteté humaines jouent un rôle primordial. Un Malpasset signifiant « mauvais passage », il était maléfique, diabolique, de construire à cet endroit !


Il est à noter que l'ingénieur André Coyne, fortement affecté pas cette catastrophe, décédera 6 mois après la rupture du barrage. Avant et pendant la construction, et après la catastrophe, certains disent que tout fut scandaleux et crapuleux. On dit que certains responsables ont bien fait de se suicider, d'autres de fuir en Amérique latine…..